The book travelers
Il était une fois un homme, qui pouvait voyager de livre en livre, navigant à travers les lignes et voguant sur les mots. Il se cachait dans les récits pour échapper à sa propre histoire...
MAIS SON PASSE LE RATTRAPE A CHAQUE INSTANT...
Une enfant prisonnière d'un récit sans fin, un livre oublié sur le sol poussiéreux d'un grenier abandonné, des pages décrépies où se joue le théâtre étouffant de l'oubli.
PLONGEZ DANS CES HISTOIRES QUI VOUS FERONT OUBLIER LA VÔTRE...
Dream
AWAY
« Vous est-il déjà arrivé, lors de la lecture passionnante d’un livre, de voir son récit soudain s’accélérer ? Quelque chose, brusquement, se passe entre les lignes, une chose inattendue. Peut-être, le long du fleuve calme du roman, la plume de l’auteur s’est-elle emballée. Ou alors… C’est peut-être lui. Peut-être soudain est-il tombé dans votre livre, et en a-t-il bousculé le cours. Il se fraye un chemin entre les mots, les pousse, les trahit pour mieux s’en dépêtrer… C’est qu’il fuit, vous savez. Regardez bien, sur la page d’après, vous les voyez ? Ce sont les mangeurs de papier, les monstres, ou les autodaffes, les brûleurs de livres, toujours à sa recherche… C’est qu’il a un secret, vous comprenez ? »
Hippolyte
« Journal du 7 mai 009AN,
Je dois me cacher. Je fuis de jour en jour les autodaffes. Je vais de plus en plus loin. Ils me pourchassent. Je ne sais pas comment Narcisse a fait pour réussir à me suivre au dehors. A croire qu’il n’est pas si ignorant, après tout. Je suis fatigué de courir. Elle me manque, je la cherche partout, mais cela semble sans espoir…
Je les entends arriver. Je sais qu’ils sont tout proches. Ils sont à l’extérieur, mais font tant de bruit en tournant les pages. Je crois que je suis le seul à les entendre. C’est assourdissant.
Je dois abandonner mon journal. C’est trop risqué de le garder. Si un jour quelqu’un le trouve, je m’appelle Hippolyte Naturae. Prenez soin de ce journal, il renferme de précieuses informations. Je vais le cacher, à présent. »
Athléa
« Althéa était allongée sur le sol froid de sa cellule, et se demandait comment elle avait pu se retrouver là. Seule, fragile, elle semblait encore rêver à ce parc fleuri qu’elle avait connu, un lointain jour de Juin, lorsque sa mère vivait encore. Elle était si petite. Ce n’était qu’une enfant, après tout. A 12 ans, on ne devrait pas avoir à se retrouver seule, allongée sur le sol froid d’une cellule.
Comment tu te nommes, toi ? Demanda soudain une voix dur et masculine, de l’autre côté de la vitre blindée qui affranchissait Althéa de sa liberté.
Marie ! Se précipita-t-elle de dire, en se redressant. Depuis toujours, on lui avait apprit à camoufler son nom.
Comment vivre, lorsque votre propre identité vous met en danger ? »
" Are they even husband and wife ?
Sont-ils seulement femme et mari ?
Brother and sister, or friendship bright ?
Frères et soeurs, ou bien amis ?
They could be whatever they might,
Ils sont ce qu'ils voudront bien
Their light is stuck in endless night.
Leur vie dans une nuit sans fin "